#HISTOIRE#
Et vulgairement appelées : Bordels, Boxons Lupanars ou Claques.
Il en existe environ cinquante à Paris, disséminées dans les vingt arrondissements.
Quelques-unes sont luxueuses d’autres ne sont que confortables ; enfin, il en est qui sont d’infects taudis.
Le nombre des femmes dans chaque Maison close varie entre huit et quinze ; rarement cette quantité est moindre ou plus grande.
Dans les Boxons où ne fréquentent que les viveurs riches, les femmes sont jeunes, belles et assez intelligentes, pour qu’avant et après… l’œuvre de chair, les michés ne s’ennuient pas près d’elles.
Dans les Claques des quartiers éloignés du Centre, les femmes sont en général usées par vingt années de Bordels de France, des colonies ou de l’étranger.
Les rares créatures jeunes et fraîches (?) que l’on y trouve n’ont rien d’appétissant pour un monsieur délicat — elles sont grossières, « mal embouchées », et leur manière de s’offrir, au lieu de tenter, cause un réel dégoût.
Les clients ordinaires de ces Lupanars de bas étage sont des soldats en goguette et des ouvriers ivres qui, pauvres et sans goût, trouvent des charmes à ces gotons qu’ils « s’envoient » pour quarante « pélos » — deux francs.
Dans les faubourgs, on appelle les Bordels par leur numéro, et l’on dit Le 25, le 73, etc.
Les Maisons closes des rangs supérieurs portent le nom de la rue où ils sont. On dit, par exemple Le Chabanais (rue Chabanais) ; le Taitbout (rue Taitbout).